Par l'intermédiaire du corps, la psychomotricité vise à intervenir sur les fonctions mentales, affectives et motrices. Son but est d'apporter un mieux être psychocorporel.
La psychomotricité est une profession paramédicale basée sur une approche de la personne dans sa globalité.
Elle permet d'accéder à une harmonisation des relations que l'individu entretient avec son environnement intérieur (son corps, sa pensée) et l'extérieur (l'entourage).
Elle se veut à la fois dans le champs de la prévention, de la rééducation et de la thérapie.
Le pychomotricien intervient sur prescription médicale. Il établit un bilan psychomoteur (2 ou 3 séances) afin d'évaluer l'efficience et le potentiel psychomoteur du patient.
Dans le cas d'une prise en charge (individuelle ou groupale) un projet thérapeutique est alors réalisé (objectifs, moyens, modalités)
Il peut agir sur consultations à domicile, au cabinet de psychomotricité, auprès d'organismes ou d'institutions.
Les médiations thérapeutiques sont variées (jeu, relaxation, activités rythmiques, expressions corporelles ou plastiques...).
Dans certains cas, le psychomotricien peut demander des bilans complémentaires ou orienter le patient vers d'autres professionnels de la santé
(Décret de compétence du 6 mai 1988)
Votre enfant est né prématurément ou a subi un traumatisme de la naissance.
Les acquisitions motrices tardent : votre bébé ne parvient pas à tenir sa tête, à se retourner, se déplacer, s’assoir, se redresser, marcher…
Les coordinations sont malaisées (tenues d’objets, encastrements…).
Votre bébé possède des difficultés pour se relâcher, ou au contraire, il présente un tonus trop faible (semble mou).
Vous vous posez des questions sur le comportement de votre enfant (il pleure beaucoup, il est difficile à rassurer, il a des difficultés alimentaires).
Vous vous sentez inquiets, la relation avec votre tout-petit est parfois difficile (il ne vous regarde pas, il ne se laisse pas porter, il ne parle pas, il paraît de plus en plus agité).
Suite à un évènement (hospitalisation, blessure …), vous sentez que le comportement de votre enfant s’est modifié, qu’il présente un vécu corporel négatif.
Votre enfant vous semble très maladroit dans son corps. Il tombe fréquemment, se cogne, trébuche, bouscule.
Les gestes de la vie quotidienne sont entravés (s’habiller, utiliser des couverts…).
L’école constate des difficultés dans les apprentissages. Le dessin et l’écriture sont peu investis, la tenue du crayon est difficile. Les gestes fins sont peu précis.
Votre enfant est agressif, agité ou inhibé. Il manque de confiance en lui. Il semble anxieux.
Le repérage / l’organisation dans le temps et l’espace sont difficiles.
Vous constatez des troubles attentionnels (dispersé, il ne peut suivre le fil de sa pensée).
Vous vous sentez stressé, angoissé, dépressif.
Votre image du corps est défaillante (anorexie, boulimie, amputation, traces laissées par une maladie ou un traitement) ; vous avez une fausse représentation de votre corps.
Vous êtes gênés par des tics, des bégaiements.
Votre mémoire vous fait défaut.
Votre équilibre est précaire (simples déséquilibres ou chutes fréquentes).
Vous éprouvez une perte d’autonomie motrice. Vous vous sentez moins à l’aise dans les gestes fins, précis ou de manière globale
Vous présentez une maladie neurodégénérative (Alzheimer, Parkinson…).
Il existe des possibilités de remboursement des séances de psychomotricité à savoir des aides financières délivrées par les caisses d’assurance maladie (notamment la CPAM), certaines mutuelles et la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH). Les caisses de retraite et service du personnel peuvent également participer.
Les caisses d’assurance maladie
Il est possible de constituer une demande de prise en charge extralégale auprès de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie accompagnée d’éléments justificatifs (bilans psychomoteurs et autres, compte rendus scolaires et médicaux, prescription médicale, nombre de séances nécessaires, coût des soins, revenu du foyer).
Les mutuelles
Les mutuelles sont de plus en plus nombreuses à proposer une prise en charge des séances délivrées par des professionnels paramédicaux non conventionnés dont les psychomotriciens. Dans le cas où celles-ci ne le permettent pas, il est possible de réaliser une demande auprès de leur commission.
La Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH)
Suite à la reconnaissance du handicap de la personne par la MDPH, une allocation d’aide à l’autonomie est versée permettant ainsi de couvrir les frais des séances de psychomotricité. Les personnes atteintes d’une ALD (affection Longue Durée) peuvent aussi en bénéficier. Cette allocation est versée par la CAF.
D’autres handicaps sont reconnus tels que les enfants « dys » (dyspraxie, dyslexie, dysgraphie…), les Troubles des Acquisitions des Coordinations (TAC), les Troubles du Spectre Autistique (TSA)…
Une aide peut également être attribuée à des enfants bénéficiant d’un Projet Personnalisé Scolaire (PPS).
Les Comités d’Entreprise (CE)
Les CE possèdent un fond social permettant d’intervenir dans le cas de soins coûteux.
Psychomotricienne diplômée d’état de l’institut supérieur de rééducation psychomotrice à Paris
Cabinet libéral de psychomotricité
23000 Guéret
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